L'UFTAA, l'Union des Fédérations d'Associations d'Agences de Voyages, représentant 78 associations dans 76 pays de par le monde, par la voix de son président, Joe Borg Olivier, regrette la décision prise par certains gouvernements d'appliquer une taxe de solidarité uniquement aux passagers aériens.

Alors que l'UFTAA soutient totalement les efforts faits pour réduire et éradiquer la pauvreté, la Fédération ne peut trouver de justifications à la ségrégation qu'implique cette taxe. L'UFTAA demande donc instamment aux gouvernements des pays dans lesquels la taxe n'est pas encore en vigueur, de prendre garde à ce que la taxe de solidarité n'ait un effet inverse sur le commerce et l'emploi dans les pays que la taxe est censée aider.

De son côté, l’Association internationale du transport aérien (Iata) a réclamé mercredi 1er mars « l’abandon immédiat » du projet de taxe sur les billets d’avion destinée à financer l’aide au développement. « L’Iata demande instamment aux gouvernements de rejeter la proposition du président français Jacques Chirac visant à instaurer une taxe internationale sur les billets d’avion », souligne l’association, qui représente 265 compagnies aériennes.

« Les compagnies aériennes jouent un rôle décisif dans le développement économique des nations en permettant l’accès aux marchés mondiaux des biens et des personnes. Augmenter le coût du transport aérien revient à mordre la main qui nourrit le développement », a déclaré le président de l’Iata, Giovanni Bisignani dans un communiqué. « En Afrique, le rôle du transport aérien est particulièrement important au regard du manque d’infrastructures du transport terrestre. Il génère à lui seul 470 000 emplois en Afrique et sa contribution au PIB du continent est de 11,3 milliards de dollars (9,5 milliards d’euros) par an », souligne l’Iata.