Décidément, le projet Marina Cap 3000 a survécu à l’imbroglio judicaire impliquant l’un de ses promoteurs, en l’occurrence l’homme d’affaires Kaïs Guiga. Fils d’un ancien ministre de l’Intérieur de Bourguiba (Driss Guiga, NDLR), ce dernier avait été soupçonné d’être l’un des principaux membres d’un réseau international de trafic d’objets archéologiques démantelé fin 2009 et dont les ramifications remontent aux États-Unis et en Angleterre. Des soupçons qui restent à confirmer, mais qui ont fait couler beaucoup d’encre quant à la durabilité du projet que M. Guiga et Moez Ben Zid sont les principaux promoteurs. Une chose est désormais sûre: le projet n’a pas été gelé et encore moins annulé en dépit des rumeurs qui ont affolé le milieu des affaires tunisien. «  Malgré tout ce qui a été dit, le projet n’a pas été remis en cause », assure Christophe Lacôte,  directeur commercial de Marina Cap 3000. Et de renchérir : « Les travaux  se poursuivent depuis juillet sous la houlette de Vinci, le numéro un mondial des concessions et de la construction. Le  groupe belge  s’occupe du volet immobilier (immeubles, restaurants, boutiques…)  alors que Vipp Lavori  mène la construction de la Marina qui sera prête à l’été 2011 ».  
Selon M. Lacôte, le nombre d’anneaux au niveau de la Marina a été réajusté ( de 950 à 750 places) en raison de la réservation d’une space aux catamarans et aux  superyachts de 40 à 110 mètres .
« La société Marina Cap 300 a déjà signé un contrat avec Fontaine Pajot, le premier constructeur  mondial de catamarans de croisière qui  va mettre toute sa base à la marina », ajoute M. Lacôte, rappelant que la Méditerranée manque cruellement d’anneaux. 
D’autre part, la vente sur plan des appartements et commerces prévus dans le projet va bon train. D’une superficie de 130 à 150 m2, les 220 appartements mis en vente coûtent de 300 à 400 000 dinars, à raison de 2500 DT le m2.
A noter que le coût global du projet s’élève à 70 millions de dinars.