Mohamed Belaâjouza, président de la Fédération tunisienne de l’Hôtellerie (FTH) a estimé que l’affaire de la faillite du TO Royal Tours n’est aucunement due à  la crise économique qui continue à malmener le secteur touristique. Dans une interview publiée dimanche 25 juillet 2010 dans le quotidien Assabah, le président de la FTH  a noté que ce n’est pas la première fois qu’un TO français dépose bilan sans que l’antenne de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) en France, qui est pourtant censée suivre les tendances de ce marché, soit au courant de l’affaire.
Pour se prémunir contre ce genre de problème, qui risque d’aggraver les retombées de la crise internationale sur le tourisme tunisien, M. Belaâjouza a jugé nécessaire que les hôteliers se couvrent contre les risques de faillite des TO étrangers par des polices d’assurance qu’ils doivent contracter auprès de compagnies d’assurance tunisiennes . « Nous œuvrons à mettre en place une structure d’assurance contre les risques de faillite des TO  et à  obtenir une reconnaissance démontrant que les hôtels sont en réalité des entreprises exportatrices de services, ce qui leur donne le droit  de se couvrir de facto contre les divers risques d’impayés à l’instar de  toute société exportatrice », a précisé le président de la FTH.