Le tourisme générera 61 millions d'emplois dans le monde
• Le tourisme tunisien doit remettre les pendules à l'heure


D’ici à 2019, le secteur du tourisme générera 61 millions d'emplois, pour atteindre les 296 millions d'emplois créés à la fin de la décennie contre 235 millions en 2010. Cette information qui  vient d'être révélée par le Bureau international du travail (BIT) est  tombée comme autant de rayons de soleil dans la grisaille de la crise économique qui a fortement touché l'industrie touristique à travers le monde.


Pour mémoire, le nombre de touristes internationaux a baissé de 4% et les revenus ont reculé de 6% en 2009. Toutefois,  l'emploi dans le tourisme a progressé de 1% au niveau mondial entre 2008 et 2009, avec des différences régionales importantes: -1,7% sur le continent américain, +4,6% en Asie.


Ce secteur devrait représenter 9% du PNB mondial cette année et 8% de l'emploi total, selon un rapport élaboré par le BIT en préparation de la réunion sur l'industrie du tourisme qui aura lieu la semaine prochaine à Genève.


Selon le même  rapport, les effets des plans de relance du tourisme mondial se sont fait sentir au premier semestre 2010, avec une hausse de 7% des touristes internationaux, soit 421 millions d'arrivées, par rapport à la même période de 2009.


Compte tenu de ces dernières données révélées par le BIT, et malgré les divers risques qui  continuent à peser sur la solidité de la reprise de l’activité touristique de par le monde, à moyen et long terme, il y a donc de quoi espérer une vraie relance du tourisme tunisien, pour peu que tous les acteurs du secteur  mettent la main dans la pâte pour veiller à la bonne application des recommandations et idées issues des  divers plans de refonte du tourisme tunisien qui y ont été développés, dans le cadre de la stratégie nationale du tourisme tunisien à l'horizon 2016.


Renforcer l'adéquation entre l'offre touristique et la demande, agir dans la pérennité, adapter la gouvernance touristique, optimiser le marketing,  moderniser et réorganiser le dispositif institutionnel, diversifier l’offre, renforcer la présence de la Tunisie sur le web, rééquilibrer le système financier …autant de recommandations et autant de signes d'une  bonne volonté.  Mais qu'en sera-t-il du passage à l'acte ?