Car les chauffeurs de taxis qui squattent là-bas depuis la nuit des temps n’ont rien à envier à la mafia puisqu’ils agissent de la sorte. Et la tradition voulait toujours que l’agent de police censé mettre de l’ordre et les remettre eux-mêmes à l’ordre en cas de dépassements, soit leur complice et ferme les yeux sur ce qu’ils font endurer aux passagers.


Devant l’aéroport de Tunis-Carthage, les chauffeurs de taxis font la pluie et le beau temps depuis belle lurette. Divers ministres du tourisme ou des transports ont essayé de « balayer » à l’arrivée de cet aéroport en vain. Car les chauffeurs de taxis qui squattent là-bas depuis la nuit des temps n’ont rien à envier à la mafia puisqu’ils agissent de la sorte. Et la tradition voulait toujours que l’agent de police censé mettre de l’ordre et les remettre eux-mêmes à l’ordre en cas de dépassements, soit leur complice et ferme les yeux sur ce qu’ils font endurer aux passagers. Mais voilà Amel Karboul, ministre du tourisme, et Chiheb Ben Ahmed, ministre des transports essayer quand même pour la énième fois de leur tenir tête. Et suite à un entretien entre les deux ministres, ils déclarent officiellement la « guerre » à l’une des tares de notre aéroport international. D’ailleurs, leurs confrères du port de la goulette n’en font pas moins aux croisiéristes ou autres passagers se hasardant de ce côté de la Banlieue Nord de Tunis. Au point de se poser l’éternelle même question à qui profiterait ce crime ?


Selon l’accord conclu entre les deux ministères à même de préparer la prochaine saison estivale, des inspecteurs de la direction générale du transport terrestre seront désignés et chargés du contrôle de ces chauffeurs de taxis restant dans l’impunité totale depuis des années. La mission de ces inspecteurs sera également de veiller à l’affichage des prix des services de ces taxis aussi bien pour les passagers que pour les fameux bagages. A préciser que le ministère de tutelle serait sur le point de procéder à une grande opération « coup de poing » tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’aéroport international de Tunis-Carthage afin d’y remettre les pendules à l’heure et proposer aux visiteurs étrangers les meilleures conditions d’accueil.