Le TO Thomas Cook vient d’annoncer que l’impact de l’instabilité dans la région du Moyen Orient et en Afrique du Nord « peuvent être encore pires qu’attendu étant donné que les touristes boudent encore des destinations telles que l’Egypte, la Tunisie et le Maroc ».

La seconde plus importante compagnie en Europe a annoncé  qu’elle s’attend à des pertes de près de 35 millions de livres sterlings pour le second semestre de l’année en cours, soit 20 millions de livres sterlings que prévu. L’impact de la situation dans la région s’est combiné à des conditions commerciales plutôt complexes en Grande Bretagne, un pays où Thomas Cook avait annoncé des prévisions négatives que l’année dernière, telle que l’inflation, le chômage et les peurs de montées des taux d’intérêts.


Le TO avait annoncé des promotions et des baisses de prix dans ses offres  sur la GB dans l’objectif de stimuler la demande, mais il attend encore à ce que ces efforts payent, avec une impression plutôt généralisée faisant état d’une importante dégradation par rapport aux réalisations de l’année passée. Selon le directeur au sein de Thomas Cook, Manny Fontenla- Novoa « c’est dur en Grande Bretagne, mais on peut toujours ajouter à cela ce que nous vivons dans ce pays, un climat économique réellement difficile. Je ne vois pas une amélioration de l’indice de confiance chez les consommateurs pour la période à venir ».


Le groupe essaye d’alléger les conséquences de ces chutes de la demande de voyage vers le  Moyen Orient et l’Afrique du Nord en lançant des offres de vacances pour d’autres destinations, notamment la Turquie et l’Espagne, tout en se fixant l’objectif d’épargner quelques 30 million de livres sterling à travers une revue des effectifs, qui concernera la suppression de 500 postes d’emploi.


Le Groupe ambitionne tout de même d’écouler 60% de son programme original vers la Tunisie, l’Egypte et le Maroc, mais tout en indiquant que ce taux peut toujours être revu à la baisse en fonction de la situation politique dans ces pays. Selon le TO, les restrictions de voyage vers la Tunisie et l’Egypte lui avaient coûté 160 milles annulations. Ceci a porté les portes au cours du deuxième trimestre à 22 millions de livres sterlings.